Une bonne nouvelle dans un monde en crise : la taxe de 10€ sur les CDDU est supprimée au 1er juillet 2020
L’Assemblée nationale a adopté hier un amendement porté par la Députée Ania Kuric supprimant la taxe forfaitaire de 10 € sur tous les CDDU à compter du 1er juillet 2020.

Grande connaisseuse de notre secteur, Ania Kuric a rappelé la grave crise économique à laquelle sont confrontées les entreprises du secteur et plaidé pour que leur soit donné « les outils nécessaires pour relancer leur activité, ce qui passera notamment par le recours à ses contrats. »

Elle a expliqué que « si l’intérêt d’une telle mesure ne se justifiait que très peu, aujourd’hui il ne se justifie plus du tout ».

Le GNI, qui n´a eu de cesse de s’opposer à cette taxe, dès sa création, salue le travail et la persévérance de la Députée Kuric et la remercie au nom de tous les professionnels.

Grace à elle, et avec le soutien au final du nouveau gouvernement, la taxe forfaitaire de 10€ sur tous les CDDU est donc supprimée à compter du 1er juillet 2020.

Amendement N°CF1138 :

 

 

 

Les discothèques vont bientôt rouvrir !

 

Après en avoir appelé au Président de la République le 23 juin dernier, pour lui demander « d’autoriser immédiatement la réouverture des discothèques sous une activité de débit de boissons, sans activité de danse, sur le modèle déjà mis en œuvre pour des établissements parisiens » ;

Après 3 jours d’intenses négociations avec le gouvernement et ses ministères de la Santé, de l’Économie, des Affaires Étrangères pour le Tourisme, de la Culture au cours desquels nous avons développé nos arguments et organisé les conditions sanitaires de la réouverture des discothèques ;

Après de multiples manifestations et rassemblements de soutien à nos professionnels discothécaires dont vous devez être tous fiers ;

C’est finalement du Conseil d’État que la solution devrait venir.

Oui la plainte que le SNDLL, syndicat associé du GNI, déposée avec 5 discothécaires pour obtenir l’annulation du décret interdisant l’ouverture des discothèques a été examinée hier par le Conseil d’État.

Plus tôt que de rendre sa décision immédiatement, le Conseil d’État a donné 48 heures au gouvernement pour organiser l’ouverture des discothèques sans piste de danse mais aussi sans changement de catégorie nécessitant le passage d’une commission de sécurité.

Désormais, il appartient au gouvernement de tirer les conséquences de cette demande des magistrats du Conseil d’État et d’autoriser l’ouverture des discothèques dans un format qui ne sera pas immédiatement celui des discothèques que tout le monde connaît.

Il n’y aura pas de piste de danse.

Les clients seront accueillis par groupes constitués de 10 personnes au maximum, autour d’une table, sur le format que l’on connaît au restaurant aujourd’hui.

Certes, cette réouverture « dégradée » ne sera pas celle que nous espérions. Mais il est urgent qu’elle soit autorisée. Le gouvernement doit en être convaincu.

Il y a urgence à répondre à votre demande, vous qui voulez et devez travailler car il vous faut commencer à gagner l’argent nécessaire pour vivre, vous et votre famille, et faire face au mur de dettes auquel vous êtes confrontés.

Et ceux d’entre vous qui ne pourront pas rouvrir sous ce format dégradé, vous devrez continuer à bénéficier des aides.

Il y a urgence aussi à répondre à la demande de nos clients qui veulent se retrouver, s’amuser dans une ambiance festive et musicale qui même si elle sera encadrée, autorisera la convivialité. Ils pourront faire la fête autour de la table comme ils aiment à le faire.

En cela, le gouvernement doit comprendre que la réouverture de nos établissements évitera que continuent à se multiplier les fêtes sauvages dans lesquelles les pratiques à risque sont fréquentes.

Un décret devrait être publié très prochainement pour une ouverture espérée vers le 11 juillet prochain, voire plus tôt.

Car, force est de constater que ce calendrier est aussi dépendant du remaniement ministériel qui s’opère en ce moment.

Oui, chers collègues, chers amis, nous voulons croire en une réouverture rapide de nos discothèques, puis de nos pistes de danse et nous y travaillons.

Comme nous travaillons aussi au plan de soutien que l’État devra mettre en œuvre afin de permettre à nos discothèques de revivre après 4 mois de fermeture totale imposés.

A ce titre, nous vous invitons à répondre à UNE ENQUETE dont l’objet est de permettre de faire un état des lieux précis de votre situation et de disposer des arguments nécessaires pour obtenir du gouvernement les mesures qui s’imposent.

Nous vous tiendrons très vite informés.

Avec vous plus que jamais,

Demain l’avenir nous sourira.

Didier Chenet
Président du GNI

Jérôme Guilbert
Président des discothèques du GNI

Patrick Malvaes
Président du SNDLL

Chers confrères ,

La plateforme de réservation en ligne « LaFourchette » nous a annoncé hier la création d’un festival de la restauration ayant pour nom « Back to the Restaurant ».

Cet évènement se tiendrait sur deux mois (mi-septembre à mi-novembre 2020) avec l’objectif d’aider à redynamiser les sorties au restaurant.

Si cette initiative semble louable de prime abord, la réalité est toute autre.

Le ressort utilisé par LaFourchette pour cette opération n’est que trop bien connu de nous professionnels : Pratiquer une remise de 50 % sur nos additions durant les deux mois que dure l’opération !!

Il est indigne de la part d’un opérateur, intermédiaire de réservation, dont l’activité repose entièrement sur celle des restaurateurs, de faire une telle proposition dans la situation actuelle.

Cela démontre au mieux, une parfaite méconnaissance de la situation, au pire, un profond mépris.

Alors que nos affaires enregistrent des décroissances de l’ordre de 50 % et que nos marges s’annoncent d’ores et déjà négatives sur l’année 2020, LaFourchette nous propose une reprise de notre activité A PERTE !

En l’état, ce festival uniquement festif pour LaFourchette, n’est ni plus ni moins qu’une très longue période de soldes où tout doit disparaitre…et en premier lieu nos entreprises !!

Alors que nos clients nous attendent sur la qualité, l’origine France, le bio, le locavore, LaFourchette nous invite à faire moins bon pour vendre moins cher.

Et comment justifier notre demande de plan de relance auprès de l’état si nous pratiquons des remises de 50 % ?

Je ne peux donc, au nom du GNI, que condamner une telle opération et vous inviter à résister au chant des sirènes.

Il nous revient aujourd’hui, de rappeler à LaFourchette le bon sens des restaurateurs en refusant toute participation à ce type d’action de promotion que nos entreprises n’ont plus les moyens de s’offrir.

La reprise se fera mais se fera au juste prix : celui que nous pratiquons au quotidien dans nos affaires.

Laurent Fréchet
Président de la branche des restaurateurs

 

Alerté par des hôteliers de Thonon-les-Bains en Haute-Savoie, 

Si vous pensiez que vous étiez seuls face aux plateformes numériques multinationales, c’était sans compter sur le GNI ! Grâce à son Département Europe et Numérique le GNI entretient des relations étroites avec chacune des grandes plateformes. Ces relations permettent d’obtenir des avancées qui apparaissent parfois dérisoires et pourtant fondamentales pour le bon fonctionnement des relations.

Avec la crise de la Covid-19, le Département a encore plus resserré ses liens avec les plateformes : Booking.com, Expedia, LaFourchette, Google, Tripadvisor… Parfois sans résultats probants…, parfois avec des améliorations ! De nouvelles relations se sont créées (ou recréées) avec par exemple Uber Eats ou Deliveroo…

Les deux plus grandes victoires se sont faites avec les plus grosses plateformes :

Avec Google, au début du confinement, le GNI l’a saisi pour régler un problème d’avis en ligne. Les consommateurs pouvaient encore publier des avis mais les établissements ne pouvaient pas y répondre. Ce problème s’est réglé en une semaine, Google ne souhaitant pas que les avis puissent être publiés.

Avec Tripadvisor, en fin de confinement, le GNI l’a saisi dès le 5 juin (à la suite de l’alerte d’un adhérent ! Merci pour vos retours fondamentaux !) pour faire ôter la mention de restriction de voyages en France sur les recherches d’établissements. Tripadvisor Europe était prêt à retirer la mention dès le 11 juin, mais c’est le siège américain qui a bloqué le retrait. Cela a finalement été réglé le 24 juin avec une mention du GNI dans leur Communiqué de Presse :Since, we listened to the feedback we have received from the GNI and others in the tourism industry, and taking into account the increased demand for domestic tourism in France, we are making changes to the messages we showcase on site to better reflect the eased restrictions in the country.”

Pour en savoir plus …

La fête de la musique 2020 est maintenue mais devra se dérouler dans des conditions permettant de garantir la sécurité et devra intégrer les normes sanitaires en vigueur (cliquez ici pour prendre connaissance du protocole sanitaire HCR). 

Ainsi, le ministère de la culture précise que des concerts pourront se dérouler dans des lieux autorisés à accueillir du public dans le respect des règles sanitaires sous la responsabilité du dirigeant du lieu et en plein air sous la responsabilité d’un organisateur avec respect des distanciations physiques dans des lieux permettant de fixer une jauge en veillant à ne pas créer d’attroupement à proximité.
Par ailleurs, le Ministère de la culture apporte la précision suivante : 
– Pour les bars, cafés et restaurants, l’organisation de concerts relève de la responsabilité de l’exploitant du lieu : ils sont déconseillés dès lors qu’ils sont susceptibles de générer des rassemblements non maîtrisés sur la voie publique.

Il est à noter que les activités dansantes sont toujours interdites. Si vous décidez d’organiser un concert, il ne sera pas possible pour vos clients de danser.
De plus nous vous rappelons que la consommation en position debout n’est toujours pas possible.

Enfin, ces dispositions sont conditionnées à l’absence d’arrêtés municipaux plus restrictifs.

 

PORTRAITS D’ACTEURS

 

La reprise vue par François Gauthier, Président de la Commission Hôtels au sein du Groupement National des Indépendants, Grégory Mouilleseaux, Directeur général de Vulcania et Michaël Ruysschaert, Directeur Général Avoriaz 1800

Retour sur le webséminaire du 22 mai 2020 Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme : la reprise vue par les acteurs du tourisme – TEMOIGNAGES

 

Une webconférence destinée aux hébergeurs, restaurateurs et prestataires touristiques.

Mardi 23 JUIN de 15 H à 16 H 30

Animé par Didier ARINO, Directeur Général Associé du Réseau PROTOURISME

Avec la participation :

Des représentants des Fédérations Professionnelles :

  • GNI Rhône-Alpes – Régions Est (Groupement National des Indépendants Hôtellerie et Restauration), représenté par Michel NAAS, Secrétaire Général du GNI Rhône-Alpes – Régions Est, Administrateur du GNI.
  • UMIH 73-74 des 2 Savoie (Union des Métiers des Industries Hôtellerie), représentée par André BEGUIN, Vice-Président Savoie.
  • FRHPA (Fédération Régionale de l’Hôtellerie de Plein Air), représentée par Johann RIGOLLET, Vice-Président FRHPA – Section Savoie.

Et de l’association Savoie Mont Blanc Tourisme en charge de la promotion touristique de la Savoie et de la Haute-Savoie, représentée par Vincent ROLLAND, Député de Savoie et Co-Président de Savoie Mont Blanc Tourisme.

Pour vous inscrire, pour plus de renseignements, cliquez ICI

 

Le GNI Rhône-Alpes – Régions Est  a souhaité lancer une campagne publicitaire radio pour mettre en avant la réouverture des restaurants, bars, hôtels avec le respect des règles sanitaires imposées dans les Pays de Savoie.

La campagne démarre ce jour  vendredi 12 juin, et jusqu’au 14 juin inclus, soit 3 jours de diffusion de 40 spots diffusés pour par Montagne FM pour la Savoie et Virgin Radio pour la Haute-Savoie.

SPOT CAMPAGNE RADIO PROFESSIONNELS HCR – PAYS DE SAVOIE

 

Retrouvez  le protocole sanitaire HCR définitivement arrêté par le Ministère du travail  ce dimanche 31 mai.

Le respect de ce protocole sanitaire est obligatoire dans votre établissement.

Il vous permet de garantir la sécurité sanitaire de vos salariés et de vos clients par la mise en œuvre de mesures visant à éviter la contamination à la Covid-19.

Ce protocole sanitaire HCR a été élaboré par les 4 organisations professionnelles d’employeurs représentatives du secteur HCR dont le GNI.

Plus d’informations, le protocole sanitaire HCR , des fiches métiers, des affichettes à télécharger – vidéos  …