Le barème Macron validé par la cour de cassation
Rappel du contexte procédural Pour tout licenciement prononcé depuis le 24 septembre 2017, le juge prud’homal qui estime qu’un licenciement est sans cause réelle et sérieuse doit, lorsque le salarié n’est pas réintégré dans l’entreprise, respecter un barème légal d’indemnisation (communément appelé « barème Macron »). Le barème Macron fixe un plancher et un plafond d’indemnisation en fonction de l’ancienneté du salarié licencié et de l’effectif de l’entreprise (article 1235-3 du Code du travail).
Au cours des 3 dernières années, plusieurs conseils de prud’hommes et cours d’appel ont refusé d’appliquer ce barème, en le jugeant contraire à l’article 10 de la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT) et à l’article 24 de la charte sociale européenne, qui prévoient le droit à une « indemnité adéquate » ou toute autre « réparation appropriée ». En juillet 2019, la Cour de cassation avait pourtant rendu un avis favorable au barème, mais cet avis ne liait pas les juges du fond, de sorte que plusieurs cours d’appel avaient décidé de ne pas l’appliquer, en faisant valoir une appréciation in concreto (de manière concrète au regard des situations personnelles de chaque salarié). La suite en cliquant ICI
À compter du 15 mai 2022, l’entrepreneur individuel doit porter la mention suivante sur les factures, notes de commande, tarifs et documents publicitaires ainsi que sur toutes correspondances et tous récépissés concernant son activité et signés par lui ou en son nom : « La dénomination utilisée pour l’exercice de l’activité professionnelle incorporant son nom ou nom d’usage précédé ou suivi immédiatement des mots : “entrepreneur individuel” ou des initiales : “EI” ». La suite en cliquant ICI
La loi de financement pour la sécurité sociale pour 2022 a étendu au conjoint concubin travaillant régulièrement dans l’entreprise la possibilité d’opter pour le statut de conjoint collaborateur.
L’arrêté du 9 mai 2022 précise que l’attestation sur l’honneur est ainsi établie par le conjoint, le partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou le concubin qui travaille régulièrement dans l’entreprise et prévoit un modèle d’attestation modifié. Lire la suie en cliquant ICI
L’apprentissage a été l’un des grands axes du précédent mandat d’Emmanuel Macron et il ne compte pas lever le pied. Les aides aux entreprises pour la signature de contrats d’apprentissage devaient pourtant s’achever le 30 juin, mais elles persisteront. Le nouveau ministre du Travail Olivier Dussopt l’a annoncé sur RTL ce mardi 24 mai 2022.
“Nous avons réussi un grand pari avec l’apprentissage. Il y a 4 ans, nous étions à 300.000 apprentis par an, nous sommes à 700.000, l’objectif, c’est 1 million. Pour atteindre cet objectif, il faut prolonger les aides à l’apprentissage“, a-t-il indiqué.
Cette prolongation du dispositif d’aide sera valable “au moins jusqu’à la fin de l’année“, a promis le ministre. “Ensuite, cela dépendra de la loi de finances pour 2023 puisque l’ancien ministre du Budget que je suis peut rappeler que les aides sont votées année par année dans le Budget“.
Le Bulletin officiel de la sécurité sociale (BOSS) contient une nouvelle rubrique dédiée aux modalités de calcul de l’effectif. Son contenu sera opposable à l’administration à compter du 1er août 2022.
Cette nouvelle rubrique est intitulée « Comptabilisation des effectifs ». Elle traite des modalités de calcul de l’effectif salarié pris en compte pour l’application de l’ensemble des dispositifs prévus par le Code de la sécurité sociale, de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH), ainsi que du versement mobilité.
Plusieurs adaptations pratiques sont proposées, notamment pour permettre la proratisation de l’effectif pour les salariés en convention individuelle de forfaits en jours réduits ainsi que pour les salariés dont le contrat de travail comprend à la fois des phases d’activité et d’inactivité.
La fiche s’articule autour de 6 chapitres :
- Chapitre 1 : champ d’application et seuils d’effectifs concernés ;
- Chapitre 2 : modalités d’appréciation de l’effectif d’une entreprise ;
- Chapitre 3 : principes de calcul de l’effectif de l’entreprise ;
- Chapitre 4 : neutralisation des effets du franchissement d’un seuil d’effectif ;
- Chapitre 5 : modalités particulières de décompte de l’effectif en matière de versement mobilité ;
- Chapitre 6 : modalités particulières de décompte de l’effectif en matière d’OETH.
En ligne depuis le 29 avril 2022, elle est en consultation publique jusqu’au 15 juin inclus. Elle entrera en vigueur et deviendra opposable, après éventuelles modifications, le 1er août 2022. À cette date, les circulaires dont les dispositions sont reprises ou modifiées par le BOSS seront abrogées.
https://boss.gouv.fr/portail/accueil/regles-dassujettissement/effectif.html