Alors que le Premier Ministre doit annoncer, demain jeudi 28 mai, la date à laquelle ils pourront rouvrir leurs établissements, les cafetiers et restaurateurs parisiens demandent au gouvernement de les autoriser à accueillir leurs clients en terrasses dès le 2 juin prochain.

« Il est urgent de se remettre au travail et d’ouvrir nos établissements en commençant par nos terrasses », déclare Pascal Mousset, restaurateur à Paris et Président du GNI Paris Ile de France, la 1ère organisation professionnelle sur Paris et sa région.

« A Paris et en Île-de-France, nous n’avons encore aucune date de réouverture de fixer à la différence de nos collègues de province qui ouvriront mardi 2 juin. Si l’on s’en tient au rythme du gouvernement, nous devrions apprendre demain la date à laquelle nous pourrons rouvrir et celle-ci ne devrait pas être avant le 21 juin. C’est bien trop tard.

Aujourd’hui, la vie reprend son cours. Les gens se rassemblent sur les pelouses, sur les quais, autour du 1er banc venu afin de partager un moment de convivialité.

Et force est de constater que cela ne se fait pas toujours dans le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale.

Aussi, plutôt que de laisser se multiplier ces rassemblements qui posent problème aux forces de l’ordre, nous proposons d’ouvrir nos terrasses qui seront aménagées dans le respect du protocole sanitaire.

Cela nous permettra aussi d’avoir une reprise progressive et de commencer enfin à pouvoir payer nos dettes. Plus on restera fermé, moins nous ne serons en capacité de le faire demain. »

 

« OPERATION #ATable »
TENEZ VOUS PRÊT LE 27 Mai 2020 !

Cher(e) s collègues, cher(e) adhérent(e)s

Le premier Ministre Edouard Philippe a annoncé dans sa dernière allocution, une réouverture possible des CHR en zone verte à compter du 02 Juin, précisant toutefois que la date précise serait annoncée fin Mai.

Si le protocole sanitaire établi par les organisations professionnelles a reçu l’aval du Ministère du Travail, celui-ci fait toujours l’objet de débat auprès du Ministère de la Santé. Ce qui fait que nous ne savons pas à ce jour, à quelle date nos établissements vont pouvoir rouvrir et dans quelles conditions.

1)  La Tribune

Nos entreprises, et de fait chacun d’entre nous, vivons une situation extrêmement difficile.
Nous avons choisi de nous exprimer sous forme d’une tribune dans la presse Nationale, adressée au plus grand nombre, au travers d’un collectif formé par les organisations professionnelles représentatives et les associations de restaurateurs.

Au travers de cette tribune, nous imaginons l’inimaginable, un monde sans bar & discothèques, sans restaurant, sans CHR. Un monde que nous refusons et dont personne ne veut. Nous avons à cœur de reprendre au plus vite nos métiers de contact, de convivialité et retrouver nos clients.

Retrouvez la tribune « Il ne vous manque pas quelque chose ? »

1)  L’opération « #ATable »

Par cette action nous souhaitons sensibiliser nos clients à la situation de leurs lieux de vie et montrer à nos élus que nous sommes rassemblés, partout en France, face à l’urgence de la situation économique. Nous serons à terre comme nos salariés et nos rideaux vont rapidement baisser si nos clients et les mesures économiques renforcées ne sont pas au RDV.

En régions, notre collectif signataire de la présente, se fait l’écho de l’initiative nationale au travers de la mobilisation de l’ensemble des professionnels en créant l’opération #ATable.

Date : 27 mai 2020 de 10h à 12h
Lieu : Partout, dans toutes les villes, petites ou grandes

Actions : Chaque professionnel dispose devant son établissement, en nombre :  

·         Bars-discothèques : plateaux avec tasses à café, verres retournés, limonadiers, shaker …

·         Restaurants brasseries traiteurs : vestes de cuisines et toques posées au sol

·         Hôtels : plateaux de petits déjeuner et pots à confitures et corbeilles de pain vides et retournés, clés de chambre …

Partagez une photo sur les réseaux sociaux avec le #ATable

 

Précisions importantes 

·         Personne ne doit figurer sur la photo

·         Aucun rassemblement de plus de 10 personnes

·         Le strict respect des règles sanitaires est primordial pour l’image de notre profession

Nous comptons sur votre mobilisation comme vous pouvez compter sur celle de l’ensemble des membres de nos organisation syndicales et associations de commerçants du HCR, élus et permanents, depuis de début de cette crise.
Communiqué de presse GNI RARE

L’avenir nous sourira,

Paul DUVERGER
Président du GNI Rhône-Alpes – Régions Est
Secrétaire Général du GNI

 

Afin d’accompagner tous les acteurs publics et privés dans le contexte actuel de reprise de l’activité,

Atout France a enrichi sa carte interactive d’un nouveau module « Indicateurs du marché domestique » présentant toutes les données utiles pour mieux comprendre les dynamiques du marché domestique. 

Depuis plusieurs semaines, Atout France a mis à disposition des professionnels une carte interactive sur l’état des principaux marchés émetteurs de voyageurs internationaux vers la France.

Dans le contexte actuel, où seul un tourisme de proximité est possible (sous certaines conditions), l’Agence a souhaité proposer aux professionnels une photographie de la fréquentation et de la consommation touristique par les clientèles domestiques, en s’appuyant sur les données statistiques (Insee, DGE) disponibles (métropole uniquement à ce stade) et le tableau de bord des investissements touristiques de Atout France.

Le module 7 « Indicateurs du marché domestique » présente ainsi plusieurs cartes permettant d’observer la répartition par région des :

  • nuitées touristiques françaises et internationales,
  • déplacements touristiques des Français,
  • excursions à la journée par motif,
  • flux touristiques intra régionaux,
  • consommation touristique,
  • contribution aux recettes touristiques annuelles,
  • et investissements totaux par régions.

Atout France offre ainsi aux acteurs du tourisme français un outil d’observation leur permettant d’affiner leur plan d’actions en cette période de reprise de l’activité. Ces éléments continueront à être enrichis au fur et à mesure dans les semaines qui viennent.

 

Retrouvez en replay le webséminaire initié par Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme, le vendredi 22 MAI

La reprise vue par les acteurs du tourisme

Intervenant : François GAUGHIER – Hôtelier Haute-Savoie et Président de la branche Hôtel du GNI

REPLAY Webséminaire 

 

L’Assurance maladie mettra en place à compter du 18 mai  une subvention « Prévention COVID » pour aider financièrement les entreprises de moins de 50 salariés et les travailleurs indépendants sans salarié, à prévenir la transmission du Coronavirus au travail.

Elle concerne les achats ou locations de certains équipements ou installations réalisés du 14 mars au 31 juillet 2020. Elle correspond à un montant de 50 % de l’investissement hors taxes réalisé par l’entreprise ou le travailleur indépendant. L’octroi de cette subvention est conditionné à un montant minimum d’investissement de 1000 € HT pour une entreprise avec salariés et de 500 € HT pour un travailleur indépendant sans salariés. Le montant de la subvention accordée est plafonné à 5 000 € pour les entreprises comme pour les travailleurs indépendants sans salariés.

Les mesures financées :

Des mesures barrières et de distanciation tels que du matériel pour isoler le poste de travail (pose de vitre, plexiglas, cloisons..), pour permettre de guider et faire respecter les distances (poteaux, barrières, locaux additionnels…) et communiquer visuellement sur les consignes (écrans, tableaux, support d’affiches, affiches)
Des mesures d’hygiène et de nettoyage comme les installations permanentes ou temporaires permettant le lavage des mains et du corps.
Si une mesure barrière ou de distanciation est mise en place, masques, gel hydro alcoolique et visières pourront également être financés.

Vous pourrez retrouver les précisions sur les équipements et installations financés dans les conditions générales d’attribution sur le site ameli

Comment bénéficier de la subvention et en savoir plus

Nos professionnels ont été suspendus aux lèvres du Président Macron lors de la réunion d’urgence, pour sauver notre filière, vendredi 24 Avril 2020.

L’inquiétude est grande et l’urgence est réelle.

Si des mesures ont été annoncées, la profession attend des actes forts et des perspectives qui permettent à nos entreprises de redémarrer, ni dans la précipitation comme au moment de la mise en confinement du 14 mars, ni dans un cafouillage qui seraient incompréhensibles et contreproductifs au déconfinement tant pour nos salariés que pour notre clientèle.

Edouard Philippe dans son discours du 26 avril n’amène aucune assurance en ce sens. Bien au contraire !

Vous trouverez le courrier que  les Présidents régionaux du GNI ont envoyé à l’ensemble des élus des départements et régions, ainsi que les députés et sénateurs.

Pour en lire plus …

Le 24 Avril, le Président de la République a conclu la réunion à laquelle il avait convié les représentants du secteur en annonçant que la date de réouverture des cafés, restaurants, discothèques et  serait décidée fin mai – début juin, au terme des 3 premières semaines de déconfinement progressif en France.

Le Président a ensuite pris le temps de présenter la feuille de route vers la réouverture des établissements répondant à cette occasion aux nombreuses remarques et propositions des professionnels et notamment de Didier Chenet, le Président du GNI.

C’est ainsi que le Président de la République a considéré que notre secteur devait faire face à 3 trois étapes :

Tout d’abord l’urgence de la période actuelle de fermeture pendant laquelle l’objectif du Président de la république est d’éviter les défaillances d’entreprises. Il a annoncé Plusieurs mesures :

  • Une exonération des charges sociales patronales de mars à juin pour les TPME hôtels, cafés, restaurants, discothèques, traiteurs organisateurs de réceptions,
  • Une exonération de la taxe de séjour forfaitaire pour les hôtels,
  • Un objectif de réduction de 50 % de la CFE,
  • Le report des échéances bancaires de six mois sans intérêt.

    Le Président de la République a évoqué le problème des assurances, demandant que les cas individuels soient réglés au plus vite notamment lorsque le contrat prévoit la prise en charge du risque d’épidémie et une plus grande mobilisation et contribution des assureurs notamment en vue de la reprise d’activité du secteur.

Pour en savoir plus, lire le communiqué de presse du GNI

240420_CP_Pas_de_reouverture_pour_les_HCR_mais_feuille_de_route

 

Le Président de la République, en présence de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, de Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, et de Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, s’est entretenu, aujourd’hui vendredi 24 avril, avec les professionnels des hôtels, cafés et restaurants (dont le GNI), du tourisme et du loisir.

Afin de tenir compte de la situation spécifique des hôtels, cafés, restaurants, des entreprises du secteur du tourisme, de l’événementiel, du sport et de la culture, les mesures de soutien du plan d’urgence économique vont être maintenues et renforcées.

Cliquez ici pour voir ces mesures.

• Bruno Le Maire confie à Jeanne-Marie Prost une mission de médiation sur les loyers des commerçants

Lire le communiqué de presse

Suite à une réunion hier avec Bruno LE MAIRE, les principales Fédérations de bailleurs et la Caisse des dépôts ont appelé leurs adhérents à annuler trois mois de loyers pour les TPE qui sont contraintes de fermer en application de l’arrêté́ du 15 mars 2020.

Cette annulation de 3 mois de loyers concernerait donc en 1er lieu les cafés et les restaurants de moins de 10 salariés qui ont été contraints de fermer depuis le 15 mars 2020.

Concernant les autres entreprises fragilisées par la crise économique et sanitaire, les cafés et restaurants de 10 salariés et plus ainsi que les hôtels, les bailleurs sont invités à engager des discussions avec leurs locataires en difficultés « pour réduire la tension sur leur trésorerie, en adaptant au cas par cas la réponse, et les aménagements qui pourraient être accordés  ».

Ces Fédérations s’engagent par ailleurs à rédiger, sous l’égide du Ministère de l’Économie, un code de bonnes pratiques avec les Fédérations de commerçants pour gérer les reports des autres entreprises en difficulté. Enfin, le Ministre de l’Économie veut créer un médiateur du loyer sur le modèle du médiateur de crédit.

Didier Chenet, Président du Groupement National des Indépendants de l’Hôtellerie & de la Restauration salue cette mesure de solidarité des bailleurs à l’égard des restaurateurs et des cafetiers dont la situation est catastrophique du fait de la fermeture des établissements : « Je remercie Bruno Le Maire pour la rapidité de son action qui concrétise une partie de nos échanges relatés dans notre précédent communiqué ainsi que les bailleurs qui en renonçant à 3 mois de loyers viennent effacer une charge importante sur la trésorerie de nos petits cafés et restaurants. Ces 3 mois de loyers devraient correspondent à la durée de fermeture de nos établissements. J’espère maintenant que nos hôteliers, pourront bénéficier de cette même solidarité car même s’ils ne sont pas fermés, ils n’ont aucune activité commerciale et aucun chiffre d’affaires en l’absence de clients et que des accords seront trouvés pour nos cafés et restaurants de taille un peu plus importante ».
 

Même si la date de la réouverture n’est pas fixée pour tous,
il est temps pour les hôtels, cafés restaurants de préparer la reprise.

 

Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie et des Finances, Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes publics, Muriel Pénicaud, Ministre du travail et Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’État en charge du tourisme ont tenu ce vendredi 17 avril après-midi une longue conférence téléphonique avec les représentants des hôtels, cafés et restaurants consacrée au plan de relance du secteur.

Didier Chenet participait à cette conférence au nom du GNI.

Bruno Le Maire a rappelé que le secteur HCR est le plus impacté par la crise du covid-19 et a souhaité une reprise d’activité au plus vite. En effet, si le « déconfinement » doit intervenir à compter du 11 mai prochain, les cafés et restaurants demeureront « fermés à ce stade ». Quant aux hôtels, qui au-delà de l’aspect sanitaire sont en plus tributaires de la capacité de déplacement de leurs clients, ils peuvent accueillir des clients mais sans restaurant ni bar en assurant une restauration au moyen du room service.

Le Ministre a précisé que la reprise d’activité – dont la date pourrait être indiquée aux professionnels dans la 1ere semaine du mois de mai- exigeait au préalable l’élaboration d’un protocole sanitaire de nature à garantir la santé de tous, salariés, chefs d’entreprises et clients.

Il a invité les représentants du secteur à travailler ensemble à ce protocole sanitaire, confiant à Sébastien Bazin, le PDG d’Accor le soin de coordonner ces travaux. La Ministre du Travail a ajouté vouloir mettre à disposition des entreprises des guides des bonnes pratiques sanitaires dans les HCR estampillés du sceau de la Direction générale du Travail.

Le GNI qui proposait d’associer l’ensemble des professionnels au travail déjà mené par Accor se félicite de cette décision et des paroles rassurantes du Ministre de l’Économie qui entend donner aux chefs d’entreprises les moyens de satisfaire à leur obligation de moyen, obligation dont la nature a été ainsi confirmée et qui sera confortée par la loi au besoin.

Le Ministre a par ailleurs abordé le volet des aides à destination des hôtels, cafés, restaurants de nature à leur permettre de passer la période de fermeture et d’affronter l’avenir.

Il a ainsi indiqué que le Fonds de Solidarité serait aménagé à compter du 11 mai afin vraisemblablement d’en ouvrir l’accès aux entreprises de moins 20 salariés (contre 10 à ce jour) et réalisant jusqu’à 2 millions d’euros de chiffre d’affaires (contre 1 million à ce jour). Il a précisé vouloir s’inspirer des propositions de l’U2P et du GNI.

Enfin, il a expliqué, avec la Ministre du Travail que les entreprises pourraient après la reprise, continuer d’avoir recours au chômage partiel en raison d’une activité dégradée.

Gérald Darmanin a ajouté que les services de l’État travaillent à des exemptions de charges sociales à la demande du Président de la République pour les entreprises du secteur insistant sur le caractère inédit et exceptionnelle de la mesure.

Ces exemptions pourraient concernées les charges sociales patronales des mois de mars et suivants sans autre précision sauf à ajouter qu’en bénéficieront toutes les entreprises du secteur HCR qu’elles aient payées ou non les charges du mois de mars.

Didier Chenet, invité à exposé les propositions du GNI, a tout d’abord remercié les Ministres pour l’organisation avec Sébastien Bazin, des conditions sanitaires optimales de réouverture des établissements, reconnaissant ô combien il sera important d’avoir la confiance de tous pour rouvrir les établissements et accueillir les clients.

Sur le volet économique et financier et donc les aides à destination des HCR, le GNI a demandé que des exonérations de charges fiscales et d’impôts soient examinées évoquant l’impôt sur les sociétés (suppression des acomptes d’IS pour les 3 premiers trimestres du 15 mars, 15 juin et 15 septembre 2020), la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties ( un abattement de 50% sur son montant pour l’année 2020), la Cotisation foncière des entreprises, CFE ( un abattement de 50% pour l’année 2020), la Cotisation foncière des entreprises CVAE (suppression de l’acompte du 15 juin) ou encore la Taxe sur l’audiovisuelle (abattement de 50% sur son montant).

Le Ministre Darmanin a répondu que les exonérations concerneraient en 1er lieu les charges sociales mais que des mesures fiscales pourraient être discutées notamment avec les collectivités territoriales concernées.

Et concernant les charges sociales, le GNI, à ce sujet a renouvelé sa demande d’exonération totale des charges patronales pour l’année 2020 pour la période allant du 15 mars au 31 décembre 2020.

Afin de régler définitivement le problème des loyers que doivent acquitter les professionnels, le GNI a proposé qu’une mesure soit prise afin de consacrer le principe de suspension des loyers pendant la fermeture des établissements en raison de l’inexécution du contrat par le bailleur, libérant ainsi le locataire de son obligation de payer le loyer.

Bruno Le Maire a répondu vouloir trouver une solution au sujet des loyers évoquant une remise de 3 mois demandée par le Ministère aux grandes foncières, la désignation à venir sous peu d’un médiateur du loyer et enfin une possible aide du Fonds de Solidarité en mai pour les très petites entreprises.

Le GNI a demandé aussi que soit organisé sans frais un nouveau report des échéances bancaires pour 12 mois à compter du 1er septembre 2020.

Le Président du GNI a ensuite insisté sur l’importance de relancer le secteur en facilitant l’accès au crédit des hôtels, cafés et restaurants. « Je propose d’inciter les entreprises à réévaluer leurs actifs sans impôt sur les plus-values afin de renforcer leur valeur et influer sur leur note banque de France, de leur permettre des opérations de leaseback dont l’imposition sur la plus-value serait étalée sur la durée du crédit-bail et enfin d’amender les PGE en alignant leur modèle sur celui du prêt Tourisme de la BPI avec une franchise de 24 mois (et non de 12 mois) et une durée de remboursement portée à 10 ans ».

Le GNI a proposé aussi de mettre en place un fonds d’investissement réservé au secteur HCR qui serait doté par l’État, les Régions et les assureurs (dont il conviendrait d’exiger qu’ils consacrent un % de leurs placements dans ce Fonds ainsi que les produits des assurances contractés dans le cadre des PGE).

La mission de ce Fonds serait double :

– Intervenir auprès des entreprises, après diagnostic, pour leur assurer des Fonds Propres nécessaires à un développement pérenne. « L’Etat entrerait au capital de nos entreprises auxquels il apporterait des fonds, a proposé le Président du GNI, ajoutant que « l’originalité de ce dispositif réside dans la possibilité pour l’Etat d’apporter aux fonds propres de l’entreprise qui en fait la demande, sans le faire à fonds perdus, mais en prenant des participations au capital des entreprises. Le professionnel pourra, après remboursement de l’Etat, reprendre l’entier contrôle de son capital. »

– Participer à la reprise en mains par les acteurs du tourisme français de leur distribution en dotant le secteur des outils numériques nécessaires comme une plateforme numérique de réservations française.

Le Ministre Le Maire a salué cette proposition de Fonds d’investissement dont il veut soutenir la mise en œuvre.

Le GNI a également attiré l’attention des Ministres sur la situation des salariés saisonniers (hiver 2019/2020, été 2020 et hiver 2020 / 2021) qui n’auront pas, en raison de la réduction de ces saisons, la possibilité de bénéficier des allocations chômage et pour lesquels il a demandé de reporter au 1er septembre 2021 la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage.

Le GNI a demandé aussi la suppression de la taxe de 10 € sur les CDDU.

« Tout doit être fait pour donner aux entreprises les moyens de recruter des saisonniers et des extras », a expliqué Didier Chenet.

Enfin Didier Chenet a conclu en invitant à « tirer les leçons de la situation présente et à exiger dans les meilleurs délais des assureurs la mise à disposition d’un produit d’assurance pour couvrir les pertes d’exploitation en cas de nouvelle épidémie ou de reprise de cette épidémie. Nous ne voulons pas revivre cette situation. »

Bruno Le Maire a conclu la conférence en rappelant aux participants qu’ils devaient tous faire face à 3 Obligations : Financière, Calendaire et Sanitaire. La prochaine réunion de travail sur le plan de relance des HCR devrait se tenir le 26 avril prochain.